Balance Rothé-Carpentier
Prototype fabriqué vers 1930 probablement à l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg (IPG) sur les plans d'Edmond Rothé avec peut être un système d'enregistrement des ateliers parisiens Jules Carpentier d'où son nom de balance Rothé-Carpentier .
- utilisation sur le terrain dans le cadre des études des anomalies magnétiques régionales ;
- utilisée en 1935 à la station magnétique du Welschbruch.
Mise en station en juillet 1935, cette balance enregistreuse a servi d'appareil de référence pour l'étude des anomalies magnétiques du massif de diorite vosgien du Neuntelstein. Malgré certains avantages techniques annoncés cet appareil n'a pas connu de développement commercial. On notera qu'aujourd'hui encore l'EOST utilise la station expérimentale du Welschbruch pour la mise au point des équipements de magnétométrie destinés aux observatoires magnétiques implantés dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.
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Les organes sensibles de la balance de Rothé-Carpentier sont enfermés dans un boîtier métallique clos. Le couvercle démontable porte le système optique qui permet l'enregistrement (l'enregistreur photographique lui-même n'est pas présenté ici). L'équipage mobile est formé de deux lamelles aimantées d'acier au cobalt, les contre-poids peuvent être réglés de l'extérieur ce qui constitue une originalité de l'appareil par rapport aux modèles étrangers fabriqués à l'époque (balance de Schmidt par exemple). Le boîtier tourne sur une plate-forme portant un limbe gradué, une boussole annexe permet de repérer la direction du méridien magnétique. L'étalonnage de la sensibilité est effectué, comme pour les autres balances, à l'aide de deux bobines d'Helmholtz.
