Fabriqué à partir de 1906 à Saint-Pétersbourg par Boris B. Galitzine. Ils ont été commercialisés par la société anglaise Cambridge Instrument Company.
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C'est le premier dispositif électromagnétique mis au point pour l'enregistrement des séismes.
Les deux sismomètres Galitzine représentent une grande avancée technologique. Construits dès 1910, ce sont les premiers à utiliser les principes de l'électromagnétisme. Destinés à enregistrer une seule composante, horizontale ou verticale suivant l'appareil, ce sont de "simples" pendules. La nouveauté est une bobine placée à l'extrémité de la tige du pendule. Cette bobine vient osciller dans l'entrefer d'un aimant et crée par son mouvement, un courant électrique d'induction. Une plaque de cuivre, fixée sur la même tige que la bobine oscille dans l'entrefer d'un deuxième aimant et permet un amortissement par courant de Foucault. Le courant est transmis à un galvanomètre à cadre mobile muni d'un miroir. Un faisceau lumineux éclairant le miroir permet d'enregistrer sur papier photographique le rayon dévié. L'amplification se fait en deux étapes : une amplification électromagnétique, le miroir du galvanomètre tourne bien plus que n'oscille le pendule et une amplification optique liée à l'éloignement entre la plaque photo et le miroir.
On voit facilement les avantages de ce procédé. Plus besoin de masses importantes, plus de réglage difficile... Les Galitzine sont à la base des développements qui ont conduit aux appareils modernes qui pour la plupart sont un mélange d'électromagnétisme (une petite masse, un aimant) et d'électronique. |