Des débuts à nos jours
Après l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne en 1870, Guillaume II mène à Strasbourg une politique d'excellence afin de faire de la nouvelle université impériale, la Kaiser Wihlems Universität, une université de référence dans les domaines de la recherche fondamentale.
Plan de l'université établi en 1899, montrant la situation de la future station sismologique.
À cette époque, la Sismologie est encore une science très jeune, d'où l'enjeu innovant pour l'université de la considérer parmi ses centres d'intérêt principaux, au point d'investir dans l'implantation d'une station sismologique dans ses jardins. Les premiers enregistrements de séismes ont commencés en 1892 dans les sous-sol de l'observatoire astronomique et un bâtiment est inauguré en 1900 sous le nom de "Station centrale impériale pour la recherche en sismologie" (Kaiserliche Hauptstation für Erdbebenforschung). .La station prendra rapidement un rôle prépondérant dans l'évolution de la sismologie internationale devenant à partir de 1907, le siège du bureau central de l'association internationale de sismologie (IAS).
De nos jours, les séismes ne sont plus seulement enregistrés directement à Strasbourg et un réseau de stations en dehors des villes a vu le jour dès les années 60. Les instruments de la station sismologique ont été laissés sur place et cette ancienne station est devenu en 1992 le Musée de Sismologie et Magnétisme Terrestre à l'occasion du centième anniversaire des enregistrements de séismes à Strasbourg. On y présente alors les collections sismologiques d'époque ainsi que des instruments de mesure du magnétisme terrestre issus des différentes missions polaires. Entité autonome au moment de sa création, la station sismologiques est rattachée en 1921 à l'Institut de Physique du Globe (IPG) nouvellement créé. En 1997, L'IPG, installé 5 rue Descartes fusionne avec l'Institut de Géologie, 1 rue Blessig, pour former l'Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre (EOST). |  |