La France est équipée de plusieurs réseaux de surveillance sismique dont la plupart sont fédérés à Strasbourg au sein du Réseau National de Surveillance Sismique: le RéNaSS. Cela représente environ une centaine de stations réparties sur l'ensemble du territoire avec une plus forte concentration dans les régions sismiques. Des collaborations avec les pays frontaliers permettent de localiser les séismes sans rupture de frontière politique.
Les pistes à explorer
H: histoire franco-allemande de la sismologie à Strasbourg.
G: répartition spatiale, utilisation des coordonnées géographiques.
RESEAUX
Les réseaux de surveillance sismique dans le monde couvre la totalité des territoires habités et la plupart des autres zones. Il existe des réseaux locaux, nationaux mais aussi des réseaux globaux à l'échelle de la Terre. Les réseaux peuvent être permanents mais on peut aussi installer un réseau temporaire pour répondre à une question scientifique particulière.
Les pistes à explorer
A: consultation des sites internet anglophones des réseaux sismiques et des organismes d'archivage des données.
LOCALISATION
La différence de temps d'arrivée à une station entre des ondes de vitesses différentes permet de connaître la distance entre le séisme et la station. Il faut au moins 3 stations en réseau pour recouper les informations et trouver le lieu du séisme. En pratique, heureusement, on dispose d'une dizaine de stations au moins pour chaque séisme et d'algorithmes performants pour optimiser la localisation.
Les pistes à explorer
M: théorème de Pythagore, distance entre 2 points, distance sur une sphère, cercle, hyperbole.
P: triangulation, vitesse, vitesse relative.
Ressources sur le site de l'EOST Un document est disponible sur ce site concernant la localisation d'un séisme. On trouve également sur ce site des informations générales sur les réseaux français aujourd'hui. Les sites officiels du RéNaSS et du BCSF contiennent tous les détails sur les réseaux français. |