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Généralités

 

Actuellement on utilise surtout des sismomètres électromagnétiques. Ils fonctionnent selon le principe de la dynamo ou des éoliennes qui créent de l’électricité à l’aide du mouvement d’un aimant par rapport à une bobine de cuivre. Ils ne mesurent pas directement le mouvement du sol mais la vitesse de mouvement du sol. Le signal (électrique) issu du capteur, est amplifié électroniquement. Il est enregistré sous forme numérique et parfois en même temps sur papier pour d’éventuels contrôles. Un tracé de séisme s'appelle un « sismogramme ».

Chaque sismomètre est caractérisé par sa période propre, c’est-à-dire la période d’oscillation du pendule qui constitue le sismomètre à laquelle la réponse (l’oscillation du pendule) sera la plus importante mais alors pas forcément significative de l’amplitude du réel mouvement sismique. Ce phénomène s’appelle la résonance. Par ailleurs, le domaine observable des périodes des ondes sismiques est très large : de 0,1 seconde à plus de 1000 secondes, trop large pour qu'un seul sismomètre puisse les enregistrer correctement. Pour couvrir toute cette bande de périodes et pour éviter que le sismomètre entre en résonance, il faut utiliser deux types de capteurs :

  • des sismomètres « courte période », dont la période propre est centrée sur une seconde approximativement,
  • des sismomètres « longue période » ou « large bande », dont la période propre est centrée sur 20 ou 30 secondes, voire beaucoup plus en utilisant des techniques d'asservissement.