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Fabriqués à partir de 1906 à Saint-Pétersbourg par le prince Boris B. Galitzine, ces sismomètres ont été installés à Strasbourg dans les années 1910 et ont fonctionné jusqu'en 1975.
Il existe deux types d'appareils : l'un pour enregistrer les composantes horizontales et l'autre la composante verticale:

- sismomètre électromagnétique : une bobine oscille dans l’entrefer d’un aimant et crée par induction un courant électrique mesurable

- amortissement par courant de Foucault

- appareil horizontal : masse 7kg, période 12s

- appareil vertical : masse 10kg, période 24s

- enregistrement optique par l’intermédiaire d’un galvanomètre équipé d'un miroir mobile de marque Hartmann et Braun.

Les deux sismomètres Galitzine représentent une grande avancée technologique, ce sont les premiers à utiliser les principes de l'électromagnétisme. La nouveauté est une bobine placée à l'extrémité de la tige du pendule. Cette bobine vient osciller dans l'entrefer d'un aimant et crée par son mouvement, un courant électrique d'induction. Une plaque de cuivre, fixée sur la même tige que la bobine oscille dans l'entrefer d'un deuxième aimant et permet un amortissement par courant de Foucault. Le courant est transmis à un galvanomètre à cadre mobile muni d'un miroir. Un faisceau lumineux éclairant le miroir permet d'enregistrer sur papier photographique le rayon dévié. L'amplification se fait en deux étapes : une amplification électromagnétique et une amplification optique liée à l'éloignement entre la plaque photo et le miroir

On voit facilement les avantages de ce procédé. Plus besoin de masses importantes, plus de réglage mécanique difficile... Les Galitzine sont à la base des développements qui ont conduit aux appareils modernes qui pour la plupart sont un mélange d'électromagnétisme et d'électronique.

Venez découvrir le sismomètre Galitzine vertical toujours présenté dans le musée!